Mon père est malade. C’est dit. Enfin, je le dis, je l’écris. J’en ai encore les larmes aux yeux en l’écrivant, mais j’arrive à l’écrire.
Cela fait quelques mois qu’il est « officiellement » malade. Il l’est probablement (très certainement) depuis plusieurs années, mais ma sœur et moi n’avons réussi à l’accepter et à le gérer que récemment.
Gérer la maladie. Accepter la maladie de son parent, son proche. Voilà une étape de vie difficile.
Mon père, qui mangeait bio depuis 30 ans, très peu de viande, jamais d’alcool, faisait de la marche rapide tous les matins. Lui est malade et ce n’est pas guérissable.
Cet intellectuel qui a fait marcher son cerveau toute sa vie, a passé des journées à lire, est atteint de la maladie d’Alzheimer. En d’autres termes : son cerveau s’atrophie. Ironie de la vie.
Comment gérer la maladie d’un proche ? Le sentiment d’injustice ? D’impuissance ? Sa relation à la mort ? À la maladie ?
Heureusement, j’avais déjà engagé un long processus de développement personnel, j’en ai même fait mon métier. Chance dans la malchance…
Autre ironie, une de mes méthodes thérapeutiques est celle que mon père, médecin psychiatre proposait à certains de ses patients : le rêve éveillé. C’est au moment où mon père prend une retraite forcée par la maladie que je prends mon envole grâce à sa transmission (et une formation en école depuis 4 ans). Après des années à l’écouter me raconter comment fonctionne le rêve éveillé, quelles merveilles cette méthode a pu faire sur ce qu’il appelait « ses petites patientes » (une endométriose gérée après des années sans succès, des complexes libérés, des réconciliations familiales). J’en ai entendu des histoires de vie !
De mon côté, c’est grâce au rêve éveillé que j’ai d’abord traversé une étape difficile dans ma vie. Une séparation douloureuse, une grossesse « surprise » et une nouvelle séparation quand ma fille avait 1 mois et demi. Une minuscule petite crevette que je devais apprendre à gérer, avec mon travail et mes peurs de jeunes mamans. Le rêve éveillé m’a éveillée. Il m’a permis de pardonner, d’avancer, et de m’élever. Sans cette méthode, je n’aurais pas réussi à être la mère que j’ai été dans cette tourmente. J’ai réussi à rester ancrée.
Aujourd’hui, je m’efforce de faire la même chose pour mon père. Il est vivant mais il n’est plus là. Il est ailleurs. Il faut alors entamer un processus, un travail avec soi. On pense d’abord à toutes les choses qu’on n’a pas eu le temps de demander ou de dire. À toutes les choses qu’on aurait aimé régler, ou entendre. Il faut entamer un travail sur soi. Pardonner. Et avancer. Tout cela avec apaisement et amour.
Aujourd’hui, et après 5 années d’études spirituelles et philosophiques avec la psychologie humaniste et transpersonnelle et beaucoup de pratiques, je peux à mon tour transmettre ce bijou à ceux qui en ont besoin. Le rêve éveillé, ou hypnothérapie active.
Le rêve éveillé est un état modifié de conscience comme l’hypnose. Le thérapeute vous emmène revivre des moments difficiles, ceux que vous souhaitez « régler », et que vous allez soigner, en direct, pendant la séance. Par la connexion à son inconscient, on libère les choses. « Le rêve contient en lui-même ce qui guérit la névrose » disait le grand psychiatre Carl Gustave Jung, pionnier de la psychologie « des profondeurs ». Le rêve éveillé permet d’aller soigner son âme, grâce à son inconscient. Notre inconscient est notre meilleur allié. Aller le voir, vivre ou revivre des scènes permet de se libérer des choses qui nous bloquent. Cela permet de prendre conscience de ses ressentis profonds, se connaitre, et ensuite avancer, nettoyer, se soigner.
Pour toute question concernant le rêve éveillé => delphine.ameline@gmail.com
Pour un rendez-vous => https://www.resalib.fr/praticien/62655-delphine-ameline-sophrologue-paris#newrdvmodal
